Ile d’Oléron et Noirmoutier rêvent d’un péage et comptent bien utiliser l’exemple rétais pour obtenir gain de cause à l’heure où l’argent public vient à manquer. Depuis 1995, une loi autorise les conseils départementaux à instaurer un tel droit de passage. dont acte, répondent Michel Parent et Fabien Gaborit, le président de la CdC de l’île de Noirmoutier.
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Rénover le viaduc d’Oléron coûterait désormais près de 60 millions d’euros au département, affirme l’élu oléronais. « Quand j’ai quitté le conseil départemental en 2021, on parlait alors de 30 millions d’euros », glisse cet ancien vice-président de la majorité.
Instaurer une écotaxe assise sur les véhicules allègerait ainsi la douloureuse, souligne-t-il en creux. Longtemps opposée à l’instauration d’un péage à l’entrée de l’île d’Oléron, la présidente de la Charente-Maritime Sylvie Marcilly a visiblement changé d’avis et évoquait alors « une large concertation ».
Les Oléronais ont bien retenu le message et trépignent, comme Noirmoutier. Quand imaginent-ils bénéficier de ce droit de passage ? « Tout dépend du département, une décision de principe peut être prise dès 2025 », glisse aujourd’hui Michel Parent tout en imaginant déjà « les premiers effets dès 2028 ou 2029 ».
La grille tarifaire et la gratuité – ou non – du péage pour les seuls Oléronais pourraient en effet, enflammer le département et crisper les usagers. Autant de questions qu’il faudra bien résoudre avant d’instaurer une écotaxe.
Michel Parent y croit, lui, dur comme fer. Reste à savoir ce qu’en pensent les Oléronais, et plus largement les Charentais-Maritimes, informe leparisien.fr