« C’est une zone qui ne bouge pas très souvent, mais qui a une activité soutenue », a expliqué vendredi 16 juin sur franceinfo Yann Klinger, sismologue, chercheur CNRS à l’Institut de physique du globe de Paris après qu’un séisme de magnitude 5,3 a été ressenti vers 18 h 40 dans l’ouest de la France ce vendredi, notamment au Mans, à La Rochelle, à Poitiers, mais également en Bretagne. L’épicentre du séisme est situé à Saint-Georges-du-Bois, en Charente-Maritime, entre Niort et La Rochelle.
Franceinfo : Est-ce que ces phénomènes arrivent fréquemment ?
Ce type de magnitude est-il fréquent ?
Non, c’est peu fréquent en France. Cela ne se produit pas plus d’une fois toutes les quelques années. C’est plutôt un séisme important pour le territoire métropolitain. Il ne serait pas étonnant qu’il ait provoqué quelques fissures dans des constructions, même des chutes de tuiles ou de cheminées.
Faut-il s’attendre à une réplique ?
À première vue, chaque séisme est associé à un cortège de répliques avec des magnitudes plus faibles. Ainsi, il est tout à fait probable qu’il y ait quelques répliques de l’ordre de 4 ou 3.