Seules les espèces aquatiques observées dans « la masse d’eau » seront étudiées, précise Stéphane Barbier, botaniste et coordinateur régional : « Chacune d’entre elles apporte un message sur l’écologie du milieu.
Si les espèces patrimoniales emblématiques – parfois rares et menacées – sont bien étudiées, beaucoup d’autres variétés restent à ce jour totalement méconnues, abonde ce botaniste.
Ce « suivi botanique » permettra ainsi de mieux connaître nos rivières et la végétation qui s’y développe. « Ces habitats et les espèces qui les composent sont d’une grande importance pour les cortèges faunistiques liés aux cours d’eau : libellules, amphibiens, poissons », note Poitou-Charentes Nature qui espère sensibiliser davantage les acteurs de gestion de l’eau, informe Le Parisien.