Pour les pommes et les raisins notamment, la récolte approche. En Charente-Maritime, le patron d’un verger de pommes près de Jonzac doit faire appel pour la première fois à une main d’oeuvre étrangère.
À chaque fois que la période de recrutement approche, “c’est l’angoisse”, résume Thierry, le gérant d’un verger de pommes en Charente-Maritime, près de Jonzac.
Au mois de juin, pour l’éclaircissage, le tri des pommes, il avait déjà besoin d’une vingtaine de saisonniers.
Pour la première fois, Thierry s’est donc résolu à faire appel à une main d’oeuvre étrangère : “On va faire comme nos collègues. Je vais donc couper la poire en deux et faire du 50/50 : moitié étrangère, moitié française.” En revanche, “ils se débrouillent pour le logement”, ajoute le patron. Qui leur a conseillé un camping pas très loin.
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Une vingtaine de personnes venant d’Espagne vont donc prendre leurs quartiers à Saint-Sigismond-de-Clermont, le temps de la récolte, pour cueillir les pommes de la famille.
Il y a encore la moitié des saisonniers à trouver. Côté budget, ce changement ne change pas grand-chose pour lui.
On peut se poser la question de savoir pourquoi les recrutement sont aussi difficiles. Le salaire doit-être la première cause et la seconde est possiblement l’hébergement.