Cette méthanisation. Enfin, ils pourraient avoir connaissance du projet d’unité de bio méthanisation prévue derrière les stabulations du lycée agricole. Sur la scène de l’amphithéâtre, Régine Joly, conseillère régionale et présidente du conseil d’administration du lycée, Thierry Adam, le proviseur, Thomas Domblides, ingénieur d’affaires de la société Vedersis, Martin Hanrot de Fertigaz, Marc Ballandras, chargé de développement à Poitou-Charentes énergies renouvelables, Christian-Manuel Huni, secrétaire général de la coopérative Charentes Alliance et Gilles Bertoncini, ingénieur spécialiste de la méthanisation pour la Région Poitou-Charentes.
Les présentations faites, les différents interlocuteurs se sont lancés dans un exposé de près d’une heure. Expliquer, rassurer, tels étaient les grands enjeux de la réunion qui arrivait en fait un peu tôt dans le processus habituel d’information des riverains.
Les grande ligne du projet : traiter les effluents du lycée agricole mais aussi les déchets d’agriculture d’autres exploitations, les déchets de l’industrie agroalimentaire, les déchets de la restauration collective, les déchets verts.
Rien que de «la matière organique qui se dégrade» de la même façon que dans «une panse de vache», a expliqué Thomas Domblides.
Une partie se transforme en gaz naturel et est réinjectée dans le circuit de gaz naturel du lycée et de la ville ; une autre part au compost ; la troisième est épandue pas les agriculteurs dans un rayon de 15 kilomètres.
Résumé art Séverine Joubert de Sudouest