« Royan doit etre capable de baisser ses impôts ».Didier Simonnet se défend de toute arrière-pensée.L’adjoint au maire en charge des finances jette pourtant un pavé dans la mare en lançant une affirmation presque anachronique : «Royan doit être capable de faire baisser ses impôts».En septembre 2012, Didier Simonnet avait déjà effectué une sortie remarquée en Conseil municipal en suggérant une fusion de Royan et de Saint-Georges-de-Didonne, déjà dans l’optique de réduire les coups de fonctionnement des deux communes par la mutualisation des moyens.
Didier Simonnet, non seulement, assume toujours cette idée de fusion, mais prône même, sans aller (encore) jusqu’à la fusion des quatre communes de l’aire urbaine (1), «une meilleure coopération intercommunale» entre les quatre collectivités et «et ce sans hégémonie royannaise», insiste-t-il.
Meilleur coopération dans des domaines qu’il a déjà ciblés : le tourisme et la culture.
En le faisant, une économie pour Royan de 50 % du budget de son office de tourisme est clairement envisageable.
La «confirmation juridique» de la faisabilité d’un syndical intercommunal, Didier Simonnet l’a reçu dans un autre domaine susceptible de générer des économies : la gestion des écoles.
Peut-être pour des raisons inhérentes à son autre mandat (celui de député, ND LR), Didier Quentin a renoncé à demander aux communes concernées une participation pour ces enfants, qui aurait pu être négociée avec elles.
(1) Royan, Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Palais-sur-Mer et Vaux-sur-Mer.
de sudouest par Ronan Chérel