Marie-France, la présidente, Maryse Lucas, vice-présidente, Sylviane, et quelques autres mettent les bouchées doubles à quelques jours du premier événement qui aura lieu samedi prochain. Car cet été, on fête en grande pompe les 20 ans de l’association et les petites mains s’affairent à la confection des robes, étoles, jupes pour que tout soit parfait.Les mites ayant festoyé des fines étoffes qui paraient les belles dames de la Belle Ãpoque, il n’est pas question de compter sur des vêtements vieux de plus de cent ans.
D’où une scrupuleuse recherche documentaire dans les revues de mode de la fin du XIXe siècle et du début du XXe qu’étaient «La Mode illustrée», «Le Journal de la mode» ou encore la très branchée «Mode de Paris» pour reconstituer des toilettes qui demandent souvent des dizaines d’heures de travail.
Les contraintes budgétaires obligent parfois à faire des petites entorses à la fabrication à l’identique, les robes des élégantes du début du siècle dernier étant parfois taillées dans des tissus hors de prix.
«On farfouille un peu partout pour trouver des étoffes qui ressemblent à ce qui se faisait autrefois», admet Sylviane.
Quant aux dentelles, ces dames les dénichent dans les brocantes ou vides-greniers.
Mais la couture ne fait pas tout.