Ils se battent pour ses routes

Une sourde colère monte à l’est de Chaniers. Pneus et suspensions y sont mis, en effet, à rude épreuve sur les chemins communaux dont l’entretien laisse plus qu’à désirer. Xavier de Roux, le maire, et son conseil municipal faisant la sourde oreille, depuis des années, aux alertes répétées des habitants de ce secteur de la commune, ceux-ci se sont constitués en collectif.


Le collectif du Val de Coran représente 32 familles sur les 35 desservies par des routes qui ne méritent plus ce nom.

Certes, ce secteur de la commune représente peu de population, mais ces Chagnolais pointent aujourd’hui les «difficultés d’accès» à leurs habitations.

En réponse à un éditorial de Xavier de Roux, sur le sujet, paru dans le bulletin municipal d’octobre, éditorial qu’ils ont peu apprécié, les membres du collectif jugent «leur demande citoyenne parfaitement légitime, puisque maintes fois renouvelée au cours des années écoulées».

Luc Bossuet, domicilié chemin du Treuil, et Michel Neau, habitant chemin de Coran, ont convié «Sud Ouest» à vérifier de visu l’état des routes dans cette partie de Chaniers.

Chemin du Treuil, Stéphane Mégarini a rénové une maison voici quatre ans.

Depuis, la petite route desservant son habitation s’est encore plus dégradée.

Les axes routiers y étaient bien mieux entretenus!

Le collectif du Val de Coran est conscient de l’étendue de la commune, du kilométrage conséquent de chemins à entretenir et du coût budgétaire de cet entretien.

Xavier de Roux, le maire, et son adjoint à la voirie, Jean-Luc Gravelle, se sont déjà déplacés à plusieurs reprises sur le terrain, «mais rien n’a été entrepris pour éviter que la situation n’empire», regrette Luc Bossuet.

Aussi, le collectif demande-t-il à la municipalité de rendre publique une programmation des travaux de réfection et d’entretien des chemins communaux.

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