Il y a dix ans, ce n’était qu’un master choisi par une vingtaine d’élèves, né de la volonté de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de La Rochelle. «Les professionnels de l’hôtellerie de plein air ne trouvaient pas de cadres formés spécifiquement à leurs métiers, au commerce et au management du tourisme», résume le directeur qui a pris les rênes en 2009, Victor Gervasoni.
Ils ont donc demandé à la CCI de créer, pour eux, une formation sur mesure alliant les compétences dispensées par les écoles de commerce à celles qu’exige le secteur touristique.
«En dix ans, nous avons bâti une école complète, un cursus très performant et reconnu sur le plan international», poursuit le responsable.
La Rochelle Business School of Tourisme peut notamment afficher la prestigieuse accréditation Tedqual, délivrée par l’Organisation mondiale du tourisme des Nations-Unies et qu’elle est la seule à détenir en France.
Cette année, elle forme 620 étudiants aux profils variés mais qui ont en commun l’envie de bouger.
Ce jeune homme diplômé en 2012 exerce aujourd’hui comme «sales associate» (commercial, en français) pour Louis Vuitton à l’étranger.
Maxime Cognacq, de la même promotion, se souvient avoir «essuyé les plâtres d’une formation toute neuve à son entrée à l’école».
Même s’ils viennent en majorité du grand ouest de la France nos étudiants ont envie de travailler à l’international mais ils alimentent la vie locale lors de leurs stages et des échanges que nous avons avec les professionnels d’ici.
L’école encourage ce penchant globe-trotter en imposant à tous les étudiants deux séjours obligatoires de trois mois à l’étranger pendant les deux premières années en Bachelor tourisme, ce qui peut donner des étudiants trilingues à 20 ans.
Les effectifs de La Rochelle Business School of Tourism ont pratiquement doublé au cours des trois dernières années et pourraient encore légèrement augmenter, dixit le directeur de l’école.