Un client de l’hôtel observe, intrigué par le comportement d’un homme qui remplace les plaques d’immatriculations pour leur substituer des numéros belges accrochés avec du ruban adhésif. Nous sommes jeudi dernier, vers minuit et demi. Ce n’est ni l’heure du laitier, encore moins celle du mécanicien.
Le témoin alerte donc les gendarmes de Châtelaillon.
Les délits de vol à l’étalage, vol de plaque d’immatriculation et utilisation de fausses plaques sur un véhicule leur sont reprochés.
Forts du témoignage reçu dans la nuit de jeudi, les gendarmes avaient commencé par vérifier les numéros.
Ils s’avéraient être ceux de plaques volées deux nuits plus tôt à Veurne, en Belgique.
Brigade de Châtelaillon, brigade des recherches et peloton de surveillance et d’intervention de la compagnie de La Rochelle détachaient des effectifs.
Un déploiement de 25 hommes qui, à la mi-journée apprenaient qu’ils n’avaient pas à faire à trois, mais à six personnes hébergées dans deux chambres.
C’est au moment où trois d’entre elles s’apprêtaient à monter dans un second véhicule, une Renault Laguna blanche, que fut donné l’ordre de refermer la nasse.
Le sac que tenait la femme du groupe était rempli de produits cosmétiques qui, vraisemblablement, avaient été volés dans des grandes surfaces proches.