Environnement : Leurs regards sur les catastrophes naturelles

Photo XL
Ceci est le détail de «Tsunami qui suivit l’éruption du Krakatoa», une toile de Severino Baraldi. Elle est également l’illustration de la couverture du dernier ouvrage dirigé par Frédéric Surville, «Les Colères de la nature, dérèglements climatiques et catastrophes naturelles». Volontairement, c’est l’éruption – ou plus précisément ses conséquences – du volcan indonésien Krakatoa, en 1883, qui est mise en valeur.

Un avant-goût du contenu des pages : une comparaison d’événements climatiques extrêmes du passé avec ceux du présent.

La première décrit comment la météorologie s’est mise en place depuis le XVIIIe siècle.

La seconde cherche à analyser les mouvements extrêmes (séismes, tempêtes, chutes de météorites), mis en perspectives avec des événements plus anciens.

Les auteurs ont comparé trois tempêtes qui ont frappé, en l’occurrence, La Rochelle et Rochefort : celle du 17 janvier 1784, du 27 décembre 1999 (Martin) et du 27 février 2010 (Xynthia).

«Nous retrouvons, par exemple, des points communs entre les trois événements, qui portent à croire que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, certaines catastrophes naturelles de ces vingt dernières années ne sont pas exceptionnelles», affirme Frédéric Surville.

Sauf qu’à partir du XXe siècle, les dégâts sont bien plus importants, dus à l’explosion de la démographie et l’urbanisation croissante du littoral. S



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