Des vestiges d’un château médiéval et de l’époque gallo-romaine de Saintes se cacheraient-ils dans le sous-sol de l’un des jardins de l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) La Providence? C’est ce que laisserait supposer un diagnostic archéologique mené par l’archéologue de l’Inrap (Institut national de recherches Archéologiques préventives) Jean-Philippe Baigl, qui a eu lieu ces derniers jours.
C’était un espace entouré de colonnades et de portiques où se trouvaient quelques bâtiments administratifs et religieux.
Le diagnostic a été diligenté par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) dans le cadre d’un projet d’extension de la maison de retraite médicalisée située dans les hauteurs de Saintes, esplanade du Capitole.
Un nouveau bâtiment doit en effet être construit à l’arrière, dans un jardin, pour créer une unité ouverte Alzheimer et des chambres supplémentaires.
«Lorsqu’on connaît la position géographique de cette maison de retraite, c’est la procédure habituelle», explique Éric Normand, référent à la Drac pour la Charente-Maritime, au service régional de l’archéologie.
Ce n’est pas un hasard si La Providence se trouve dans un secteur sauvegardé, ce qui a obligé le Conseil municipal à mettre en \u0153uvre une procédure de modification du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) de la ville pour que le permis de construire soit accordé.
L’archéologue Jean-Philippe Baigl a, pendant une dizaine de jours, effectué des relevés, pris des notes et des photos. S