Des mois en amont de l’actuelle saison estivale, les professionnels du secteur prédisaient des affluences à la hausse, les Français semblant bouder les destinations étrangères. Tenus au secret, on s’en doute, les experts-comptables ou les agents du Trésor public sont les mieux placés et les plus objectifs pour dresser un bilan des affaires des professionnels du cru, des restaurateurs aux cafetiers en passant par les vendeurs de souvenirs et autres objets de saison.
«Les grandes lignes de la tendance départementale en juillet sont transposables à Royan», constate Gérard Filoche, l’adjoint au maire en charge, notamment, du tourisme.
La fréquentation de la station est en hausse par rapport à 2010, malgré les mauvaises conditions météorologiques.
Dès le mois de juin, pourtant, le syndicat d’initiative a noté une très forte progression du nombre de passage : 17 231 cette année contre 13 341 l’an dernier (+ 29 %).
Elle ne signifie pas non plus que les estivants ont plus massivement logés en ville.
Les établissements adhérant au Club hôtelier de Royan, par exemple, ont globalement constaté en juillet une baisse de 5 % du taux d’occupation.
Pour la plupart des campings, la stabilité est de mise. Les logements meublés saisonniers tirent mieux leur épingle du jeu. S