Des remous dans le sillage

Ne l’espérez pas davantage à l’appontement du chenal de la Perrotine.Rappelons que la vedette de transport de passagers a arrêté son service le 4 janvier dernier. Il n’est pas inutile de rappeler, aussi, qu’à l’automne dernier, le bateau n’a pas entretenu avec sa ligne la fidélité que ses promoteurs annonçaient à grands renforts de communication, à ses débuts, l’été dernier. Une question enraye aujourd’hui l’engrenage : les grains de sables sont-ils ceux que l’on veut faire avaler aujourd’hui aux usagers de la ligne?

Du même coup aux élus qui, des communes oléronnaises, à La Rochelle, en passant par le Conseil général de la Charente-Maritime et le Conseil régional Poitou-Charentes ont voulu croire – et croient encore – au développement de cette liaison?

La brouille remonte à la fin de l’année dernière, et a été suivie par une offre de recrutement déposée par la société Littoral express au pôle emploi.

C’est un capitaine de navire que l’entreprise recherche. Là où le dossier se corse, c’est que le capitaine Thesmier est aussi l’un des fondateurs de la société d’armement qui exploite le «Saint-Vincent-de-Paul».

Effectivement, la navigation devient difficile, même si, pour l’heure, le tribunal de commerce de La Rochelle n’a enregistré aucune modification des statuts de l’entreprise.

«Les actionnaires sont en désaccord», confirme l’élu départemental», qui se demande «si l’ensablement n’est pas un prétexte. Nous sommes intervenus pour préparer le chenal au moment de la mise en service de la ligne, et c’est tout. S






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