L’Office du tourisme de Royan proposait déjà au public des visites guidées du quartier de Pontaillac, le plus ancien lotissement balnéaire du département, de l’Église Notre-Dame de Royan, géante de béton témoin de l’architecture sacrée à la reconstruction, et du quartier du Parc, avec son lotissement destiné à la clientèle parisienne et ses villas typiques de la Belle Époque. Chaque mercredi du mois, le public part à la découverte du port de plaisance et de pêche, et assiste à la criée pendant la vente.
En pleine saison, ils sont rejoints par quelque 40 bateaux qui font escale chaque jour à Royan.
Avec la création du quai de Gosport en 1983, qui permet aux bateaux d’arrimer en eaux profondes à toute heure de la journée, suivi de la construction d’un bassin supplémentaire en 1984, le port possède en tout 1 000 anneaux.
Selon la saison et les poissons recherchés, les pêcheurs utilisent différentes techniques : la ligne, les filets, les chaluts ou les casiers.
Au classement national, la criée de Royan se situe dans les plus faibles tonnages ramenés mais elle a les prix moyens les plus chers de France : le kilo est aux alentours de 8 euros.
Depuis des siècles, les pêcheurs royannais sélectionnent les espèces de qualité les plus nobles, tels le bar et le maigre.
Pour que le consommateur reconnaisse le bar pêché à la ligne, les contrôleurs de la criée lui apposent un pin s, gage de sa qualité.
Avant la criée, les marins débarquent leur marchandise, la trient et l’entreposent dans une chambre froide qui n’utilise pas de glace mais vaporise en continu, pour ne pas altérer la chair du poisson.
Les visiteurs, un brin nostalgique, pourront trouver du réconfort avec la dégustation de sushis, préparés à la minute avec les bars et maigres pêchés localement. Source