Répression en Charente-Maritime contre la délinquance routière

Répression en Charente-Maritime contre la délinquance routière Les forces de l’ordre, composées de policiers et de gendarmes, qualifient leur opération actuelle de « expérimentation » visant à combattre la délinquance routière. Leur objectif est clair : « Nous voulons multiplier les contrôles, envoyer un message fort et établir un niveau de répression élevé », déclare le colonel Johanne Gojkovic-Lette, responsable des gendarmes en Charente-Maritime.

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Depuis lundi et jusqu’à ce vendredi, un dispositif inédit, baptisé « semaine bleue », mobilise des ressources importantes sur les routes. Ce programme, en collaboration avec le parquet de La Rochelle, vise une « répression maximale » des infractions routières.

Durant cette période, les gendarmes déploient 190 agents sur le terrain, principalement autour de La Rochelle et Rochefort, ce qui représente « un homme sur deux », selon le colonel Gojkovic-Lette. De son côté, la police nationale engage quotidiennement 50 agents dans cette opération. « C’est un effort significatif, ciblant les priorités. L’objectif est de marquer les esprits », confirme Anthony Touzet, directeur adjoint de la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) en Charente-Maritime.

Depuis le début de l’opération jusqu’à mercredi matin, la gendarmerie a contrôlé 900 véhicules, enregistrant 90 infractions. « Une personne sur dix enfreint la loi, c’est considérable », s’inquiète le colonel. Huit individus ont été placés en garde à vue, et sept véhicules ont été saisis immédiatement en raison de grands excès de vitesse ou de délits liés à l’alcool, aux stupéfiants ou à l’absence de permis de conduire.

De son côté, la police nationale a procédé à 13 gardes à vue et cinq saisies administratives, dont six automobilistes contrôlés sans permis ou assurance. Un drone a également été utilisé près des zones de contrôle : « Il sert à surveiller d’éventuels refus d’obtempérer, pour des conducteurs tentant de fuir. Cependant, nous n’avons eu aucun cas de ce type », précise Anthony Touzet.

Les dates de cette première « semaine bleue » avaient été communiquées plusieurs jours à l’avance. « Nous ne cherchons pas à piéger les automobilistes. Toutefois, les prochaines opérations seront surprises », avertit déjà le colonel Gojkovic-Lette. En 2024, la Charente-Maritime a enregistré 41 décès sur ses routes et 3 649 accidents, avec une association à l’alcool ou aux stupéfiants dans 9,8 % des cas, selon la préfecture, rapporte LeParisien.

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