Soyons le plus réactif possible », explique Jean-Roch Meslin, correspondant local du Réseau national échouages (RNE), coordonné par l’observatoire Pelagis de l’Université de La Rochelle.
« Nous n’avons jamais tant eu besoin du RNE qu’actuellement. Il s’agit d’un véritable baromètre. Les prélèvements biologiques alimentent une banque de données nationale », assure ce scientifique, Jérôme Spitz, le directeur de Pelagis, en évoquant les captures accidentelles, les collisions en mer ou encore la santé des populations.
« Des moments forts, assure Jean-Roch Meslin qui a participé à plusieurs sauvetages de dauphins. Nous sommes alors très proches des animaux, ils vocalisent à côté de nous, ils sont attentifs. On les arrose en attendant une marée favorable. Par ailleurs, on a vraiment l’impression de servir à quelque chose». Au fil des décennies, le RNE s’est considérablement renforcé et offre une formation poussée à ses correspondants.
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Créé en 1970, le RNE comptabilise près de 500 correspondants bénévoles en France métropolitaine comme en Outre-Mer, informe LeParisien.