Agnès Buzyn chahutée aux urgences de La Rochelle. « Urgences à l’agonie », ou « Pour être soignés, prenez la journée ! ».
Les manifestants, environ 150, des grévistes du groupe hospitalier de La Rochelle-Rochefort, mais également du personnel d’aide médicale d’urgence de départements voisins, ont joué au chat et à la souris avec la police.
La police a été débordé en partie, pour suivre Agnès Buzyn dans les couloirs des urgences,les manifestants criant des slogans : « Des moyens pour l’hôpital !
Auparavant, elle avait rappelé aux représentants des grévistes, et devant la presse, les mesures d’urgence annoncées en juin « pour aider [les services d’urgences] cet été à recruter du personnel », et les « primes de risque » dès juillet, ainsi qu’une « prime de coopération » avec les médecins pour infirmiers et infirmières « faisant gagner du temps d’attente aux urgences ».
En écho à la ministre qui évoquait un manque de lits « en aval », « lits de soins de suite et de réadaptation, ou des lits en Ephad », afin de fluidifier les urgences, un des manifestants, Pascal Gaudin, secrétaire FO du groupe hospitalier rochelais a estimé qu’il faudrait « 200 000 postes de plus dans les Ehpad, 100 000 de plus dans les établissements de santé ».
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