La Rochelle : un homme poignardé en plein centre-ville

La Rochelle : un homme poignardé en plein centre-villeLa Rochelle : un homme poignardé en plein centre-ville. Une mare de sang, à l’angle de la rue des Merciers et de la rue Amelot. De l’effroi chez les premiers passants, beaucoup de questions et un silence obstiné de la part du parquet de La Rochelle, qui ne fait qu’alimenter les rumeurs les plus dramatiques. « Il y a eu un meurtre ici », croyait une commerçante, avant d’apprendre, pas par les sources officielles, qu’il n’y a pas eu de mort mais un blessé.

Un blessé par arme blanche, transporté tôt mercredi matin à l’hôpital de La Rochelle. Dans le même temps, un autre homme a été conduit par les policiers au commissariat de Verdun, où il a été placé en garde à vue.

Sans doute l’auteur présumé du ou des coups de couteau. « Il était peut-être entre 4 h 30 et 5 heures du matin quand j’ai entendu des cris. Un homme criait : “Aidez-moi, ils vont me tuer”. Au même moment, comme souvent, passait un groupe alcoolisé. Je n’y ai donc pas prêté attention », confiait un riverain. « On a vu débarquer la police scientifique. Ils ont mis des pièces à conviction dans des sachets plastiques. Il y avait même des voitures immatriculées en Gironde qui avaient l’air d’appartenir à la brigade des stupéfiants », estimait une commerçante.

La nouvelle de l’agression, lancée par la vision impressionnante de la mare de sang, nettoyée par les services municipaux, s’est vite propagée sous les arcades de la rue des Merciers. « Malheureusement, les bagarres sont courantes par ici. Mais, depuis quelques mois, il y a un gros problème d’insécurité.

Plusieurs commerçants ont été victimes de vols. On nous pique tout, jusqu’au téléphone et au sac à main. Je suis là depuis cinq ans, mais ce phénomène est nouveau », remarquait la gérante d’un commerce d’accessoires de mode. Difficile d’en savoir plus sur l’état de santé de la victime, toujours hospitalisée jeudi soir. Bagarre ou règlement de compte ? Un ou plusieurs agresseurs ? Les questions ne manquent pas après ce fait divers. Les réponses, si.

Art Frédéric Zabalza de Sudouest


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