Combien gagnent les maires. À La Rochelle, le nouveau maire divers gauche, Jean-François Fountaine, a quasiment divisé par deux les indemnités de fonction de son prédécesseur. René Bénéteau (PRG) recevait 3 790 euros brut chaque mois ; désormais, Marylise Fleuret-Pagnoux (PRG également) percevra 2 150 euros. Les autres seront rémunérés comme les adjoints de Maxime Bono, à quelques euros près : 1 530€.
Les simples conseillers municipaux, de la majorité (ils ne sont que quatre) comme de l’opposition : 150 euros. Mais ce n’est pas une tendance générale chez les nouveaux élus de l’agglomération. La plupart ont adopté peu ou prou le même barème que les maires auxquels ils succèdent.
À Lagord, le nouveau maire sans étiquette (de sensibilité de gauche), Antoine Grau, reçoit 2090,80 ¬ brut par mois, c’est-à -dire légèrement plus que Jean-François Douard. C’est une somme très légèrement moindre que celle perçue par son prédécesseur.
Ses adjoints, en revanche, touchent un peu plus que les élus de la précédente mandature : 543 euros bruts.
Dans cette commune, le groupe d’opposition de Guillaume Krabal a voté contre la délibération : en raison de la situation actuelle, il serait, à son avis, plus judicieux de «stabiliser ou de baisser les indemnités».
À Châtelaillon, le maire UMP Jean-Louis Léonard dit appliquer pour ses indemnités le même barème depuis trente ans. Il est normal que ces élus perçoivent des indemnités, ils consacrent beaucoup de temps à leur mandat.
David Baudon (divers gauche), maire de La Jarrie (une des nouvelles communes de l’agglomération), a baissé son indemnité de 10 % au Sivom, «ce qui revient à l’administrer gratuitement», dit-il.
Résumé art Marie-Claude Aristégui de Sudouest