Un homme tué dans la forêt. Mercredi, en début de soirée, contre un arbre de la forêt de Benon, non loin du relais de chasse La Faisanderie, modeste maison visible uniquement l’hiver de la quatre voies La Rochelle-Niort, les gendarmes ont retrouvé le corps sans vie de Jean-Jacques Menant, 68 ans. Hier, les gendarmes veillaient à ce que personne n’entre dans le large périmètre qu’ils avaient, la veille, mis en place dans une partie de la forêt de Benon (à environ 30 kilomètres à l’est de La Rochelle).
Outre des traces suspectes, car spécifiques de coups reçus sur le visage de cette personnalité départementale de la chasse (un passionné et bras droit de Michel Rogeon, président d’une association locale), les gendarmes privilégiaient tout de suite l’hypothèse de l’homicide.
Le relais avait déjà été cambriolé deux fois en un mois pour du bois et des bouteilles. Jean-Jacques m’avait dit qu’il mettrait la main dessus. Il n’avait pas froid aux yeux.
Un sacré caractère mais il n’était pas du genre à prendre le fusil. S’il m’avait prévenu de ce qui se passait, moi j’aurais pris mon fusil.
Le parquet de La Rochelle, qui déclare que toutes les pistes demeurent ouvertes, et la gendarmerie se refusent à toute communication pouvant nuire à l’enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers et à la brigade de recherches de la compagnie de La Rochelle.
D’après nos informations, il est avéré que le sexagénaire a appelé les militaires mercredi en fin d’après-midi. Il aurait alors déjà maîtrisé un homme qui se trouvait dans ou aux abords du relais.
Lors de l’arrivée des gendarmes – sachant que des proches du disparu arrivèrent sur le site peu après car inquiets de l’absence du sexagénaire, domicilié à Vandré (au sud de Surgères) -, le 4X 4 Nissan du décédé était stationné à une centaine de mètres du relais.
résumé art Éric Chauveau de Sudouest