Réclusion pour un braquage. Les trois derniers jours, à la cour d’assises de Vendée, trois hommes ont été jugés pour les braquages de deux agences bancaires, l’une à La Tremblade, l’autre à Treize-Septiers (Vendée). En janvier 2010, trois hommes en cotte de travail et cagoulés font irruption à l’agence du Crédit agricole de Treize-Septiers. Sous la menace d’armes de poing et de fusils à canon scié, ils s’étaient fait remettre le contenu du coffre et du distributeur, soit près de 90 000 euros.
Quelques mois plus tard, à La Tremblade, le mode opératoire est similaire. Vers 8 heures, deux hommes pénètrent par effraction dans les locaux de la caisse du Crédit agricole. Là , ils s’empressent d’asperger les caméras de peinture.
À l’aide d’un émetteur-récepteur, ils communiquent avec un troisième individu resté à l’extérieur dans le véhicule. Prévenus, ils neutralisent au fur et à mesure les employés qui arrivent.
Cinq salariés seront séquestrés sous la menace de fusils à canon scié. Ce matin-là , ils se feront remettre 238 000 euros.
«Je n’ai jamais cherché à minimiser mon implication», a affirmé Vincent Maurin, à la barre.
» Agacé, Claire Quintallet, la présidente, en a profité pour lui poser une question qui la taraudait : «Eh bien, dites-nous en plus sur les personnes qui vous accompagnaient. Son avocat, Pierre Haik, dénonçait tout bonnement «une instruction menée en dépit du bon sens». Quant à Maud Navenot, avocate de Fahmi Jami, elle partage son avis.
Dans la salle, les victimes du hold-up de La Tremblade n’auront pas eu les réponses qu’elles étaient venues chercher. Au lieu de mettre votre intelligence au service de votre défense, mettez-y votre coeur.
La cour d’assises a suivi le réquisitoire de l’avocat général : Fahmi Jami et Fethri Benammouda ont été acquittés et Vincent Maurin a été condamné à dix ans de réclusion.
Art de www.royan-infos.com