Economie en Charente-Maritime : des pistes d’avenir existent. Saintronic, Planet Fun, Brossard… En Charente-Maritime, comme partout en France, l’actualité économique n’a pas été des plus brillantes ces derniers mois. La santé fragile des entreprises et le nombre de demandeurs d’emploi contribuent à installer durablement cet état de sinistrose. Le constat établi, que faire pour retrouver le moral en attendant la fin de la crise? Croiser les doigts, plutôt que les bras, et chercher des pistes d’avenir.
Ainsi, le Conseil général de la Charente-Maritime a-t-il convié, la semaine dernière à La Rochelle, les acteurs du développement économique à cogiter ensemble à de meilleurs lendemains. Il ressort que le département a quelques cartes dans sa manche.
Le taux de petites et moyennes entreprises, soit le premier secteur en nombre d’emplois dans le département qui compte aussi 28 % de micro-entreprises.
Reste que la filière nautique, avec 370 entreprises, 3 600 salariés et près de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés pour 70 % à l’export, pèse lourd dans le département, où l’on parle de la «Nautical Valley» comme de la «Silicon Valley» en Californie.
Certes le Poitou-Charentes ne prétend pas rivaliser avec l’Aquitaine et Midi-Pyrénées, poids lourds du secteur aéronautique en France.
Mais la Charente-Maritime est loin d’être ridicule, avec son tissu d’entreprises – 50 sociétés employant 2 000 salariés – dont EADS-Sogerma, à Rochefort, est le fer de lance.
Dans la Communauté d’agglomération Royan-Atlantique (Cara), les plus de 65 ans représentent 31,5 % de la population. Ce phénomène stimule les entreprises de services à la personne, qui misent sur le potentiel de cette «Silver economy», laquelle repose sur «une ressource inépuisable et non délocalisable».
résumé art de Frédéric Zabalza du Sudouest