Libérer la plage ! Les gérants de plusieurs restaurants installés sur des plages, sur le littoral charentais-maritime, peinent actuellement à trouver le sommeil.Le décret «plages» du 26 mai 2006 et plus exactement sa mise en application au pied de la lettre.Stupeur à Saint-Georges-de-Didonne et à Royan, notamment, où quatre établissements sont ainsi dans le collimateur de la préfecture, l’Acapulco, la Réserve et la Cazuela côté saint-georgeais, le Lido côté royannais.
Si l’État n’infléchissait pas sa position, les gérants des restaurants en question pourraient se voir contraints de «déconstruire» leurs établissements.
Si cette perspective devenait réalité, ils savent déjà , en tout cas, qu’ils n’obtiendraient aucune compensation.
Si la menace devient réalité, «c’est une vie entière de travail balayée, avec tout l’investissement qui avec», résume Lionel Tessier, qui exploite depuis l’Acapulco, au bout de la Grande plage de Saint-Georges-de-Didonne.
Le restaurateur saint-georgeais déplore autant la perspective de perdre son outil de travail que le défaut, dit-il, d’information.
On imagine sans mal le contenu des discussions en question, du moins les arguments avancés par les communes.Si l’État est disposé à renouveler la concession des plages à la commune saint-georgeaise, la préfecture a exclu du périmètre de la concession les emplacements des trois restaurants.
de Sidouest par ronan cherel