Varié et festif, il ambitionne de devenir un tremplin national pour les jeunes talents.L’entrée est libre dans le cadre agréable du jardin du Muséum d’histoire naturelle.En juin 2004, ils doivent se produire pour la première fois en public, et en plein air, à l’occasion de la Fête de la musique.Mais une météo pourrie les oblige à reporter le concert, qui a lieu à la mi-août.À la surprise générale, c’est un succès.
La manifestation est donc reconduite en 2005, avec un peu plus d’ampleur, et un parrain : le violoniste Didier Lockwood.Le festival Jazz in Août est né.
Conçu pour offrir une scène à des musiciens amateurs de la région, ce festival propose un accès gratuit aux concerts, dans un cadre agréable – le jardin du Muséum d’histoire naturelle – et une ambiance bon enfant.
«Des anciens, des nouveaux, et des découvertes», souligne le président, citant par exemple le groupe nantais Noun et son jazz «libre».
Batterie, piano, saxo alto, saxo ténor et contrebasse : les cinq musiciens de Noun concluront les concerts de ce vendredi soir, qui, exceptionnellement, obéissent à une thématique : le jazz métis.
Angèle Dji Quintet, qui vient de la Réunion, joue «créole», le trio Tiphenn Fauchois, de Paris, lui, est plutôt musiques du monde, avec des sonorités un peu africaines.
Ce tremplin est régional, mais Geoffrey Roussin rêve de l’ouvrir à la France entière, «en nouant des partenariats avec des maisons de disques afin de découvrir et promouvoir des talents».