Le nombre de nuitées a baissé de 15 % dans les hôtels du Pays royannais, par rapport à juillet 2012 : Le chiffre est douloureux, mais a le mérite d’être clair.Bien que ce chiffre ne soit pas définitif, il illustre bien les difficultés multiples de tous ceux qui vivent du tourisme dans cette zone du département.Les hôtels ne sont pas les seuls à ressentir ces dépenses réduites.À en croire Christine Geay, la présidente de l’association Royan Plein Air, cet autre mode d’hébergement souffre également, avec – 10 % en juillet par rapport à l’an dernier.
Pour cela, plusieurs astuces existent, dont le raccourcissement des vacances, comme l’observe Dominique Desmoulins, responsable de l’hôtel Le Printemps, à Saint-Georges-de-Didonne.Ceux qui venaient une dizaine de jours ne prennent plus qu’une semaine, par exemple.
Et je me retrouve avec de plus en plus de séjours courts, de trois ou quatre jours, réservés au dernier moment, explique-t-il.
On a encore du monde, mais les gens que nous recevons se comportent différemment vis-à -vis de leurs finances.
À Royan, commerçants et restaurateurs ont également du mal à tenir le choc.Et je vois fréquemment des personnes demander un plat pour deux, voire un menu enfant à partager entre leurs petits.
Ça devient très compliqué pour nous! Le mois d’août concentre donc toutes les attentes des hôteliers, des restaurateurs et des commerçants.