En réalité, Anne-Marie se noyait, mais il a fallu quelques minutes à Loan, 13 ans, pour le comprendre et plonger à son secours.Car «On pensait tous qu’elle faisait de l’apnée…».Anne-Marie arrive à sourire quand Loan raconte l’instant qui a failli lui coûter la vie.Le signe, peut-être, que l’épisode ne tournera pas au traumatisme.Jeudi dernier, pourtant, Anne-Marie Caignet, 56 ans, a vu sa dernière heure arrivée.
Jeudi dernier donc, vers 17 h 30, Anne-Marie Caignet a frôlé la mort dans la piscine du camping Chauchamps, une institution familiale à Vaux-sur-Mer, ouvert depuis trente-huit ans.
La toile de tente rapidement montée, Anne-Marie file donc à la piscine du camping.J’ai nagé un peu, jusqu’à un endroit où je n’ai plus eu pied.
L’adolescent, originaire d’Antibes, a pourtant compris, «au bout de deux ou trois minutes», qu’Anne-Marie était clairement en difficulté.
Lorsqu’il a plongé pour l’extraire du bassin, Anne-Marie touchait le fond, dans toutes les acceptions du terme.
De sombres pensées ont traversé l’esprit de sa fille, Annabelle, qui s’occupait de sa fillette de 4 ans non loin de là .
Depuis jeudi, il continue à passer une grande partie de ses journées dans le bassin.
Pour poser au côté de son sauveur, glissant affectueusement son bras sur les épaules de l’adolescent.