Les prochains mois s’annoncent captivants pour la LPO (Ligue de protection des oiseaux), qui s’occupe du lieu d’accueil des oiseaux de la station de lagunage.Quand le dossier sera finalisé sur le plan juridique, vraisemblablement d’ici la fin de l’année, le Conservatoire du littoral va acquérir 180 hectares qui appartenaient, jusqu’ici, au centre école de l’aéronautique navale (CEAN).Portant ainsi à plus de 500 hectares, du Vergeroux jusqu’au pont du transbordeur, l’emprise du Conservatoire du littoral.
Venus de 10 à 20 km à la ronde, plus de 200 cygnes sont observables actuellement dans les bassins de lagunage.
Attirées par la promesse d’un plancton nombreux, 47 nichées de canards colverts et 13 de tadornes de Belon ont été décomptées cette année.
«Hors de portée pour les échassiers et les barges à queue noire qui se nourrissent dans zéro à 30 cm d’eau», décrypte Christophe Bouchet.
C’est pourquoi la LPO a aménagé deux autres bassins, le long de la Charente.
Accompagné du guide, il faut cheminer au milieu d’une roselière pour arriver d’abord à un observatoire dissimulé derrière des palissades trouées, en bois, afin de pouvoir sortir jumelles et longue-vue.
Au total, 14 espèces de limicoles, le nom de ces petits échassiers qui incluent bécasseaux et chevaliers combattants, sont visibles.