Les week-end estivaux, l’Office national des forêts (ONF) renforce la surveillance avec des patrouilles de 8 h 30 à 18 heures.Car avec les fortes chaleurs que connaît l’île d’Oléron depuis plusieurs semaines, les risques de feux de forêt sont accrus.Deux forestiers font le tour des 2 900 hectares de forêts domaniales que compte l’île, entre les massifs de Saint-Trojan, de Saint-Georges et de Domino.
«Le feu spontané, ça n’existe pas», insiste Serge Chaigneau, directeur départemental de l’ONF.Ils circulent en voiture dans toute la forêt et s’attardent sur les accès aux plages, lieux les plus enclin aux départs de feu.
Pour la première année, le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) a mis en place des caméras en haut de cette tour de 18 mètres.Opérationnelles depuis janvier, c’est leur première saison en activité.
«La surveillance est permanente», souligne Serge Chaigneau.
Là où les guetteurs ne travaillaient que huit heures par jour, les caméras fonctionnent 24 h/24.
«Et ils ne pouvaient pas rester les yeux dans les jumelles sans interruption», ajoute le directeur départemental de l’ONF.
Si le dernier grand feu remonte à 1976 avec 800 hectares de forêt réduits en cendre, plusieurs petits départs de feu sont maîtrisés chaque année.