Ils nettoient les tags pour de différents délits

Six jeunes, rouleaux en main, repeignent en vert foncé le tunnel qui passe sous l’avenue de Saintonge pour relier le mail du jardin public à la prairie de la Palu.Les nombreux tags disparaissent les uns après les autres.C’était donc une séance de peinture un peu spéciale, mercredi dernier.Peu de temps auparavant, c’est au gymnase du Grand Coudret que l’équipe de nettoyage a effacé quelques inscriptions sous l’oeil attentif des encadrants.

Tous participent à une cession mise en place par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) avec l’aide du Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD).

Les jeunes présents, âgés entre 15 et 18 ans, ont commis des délits de toutes sortes dont certains des tags sauvages.

Dans le cadre de cette cession, ils ont pour mission de nettoyer certains endroits taggés.

Pris la main dans le sac, deux jeunes de 17 ans participent à la cession de nettoyage de tags.L’un a taggé dans un petit village et l’autre à Saintes.

Tous les deux avouent que le côté transgressif de la chose les a attirés.Jacques, agent de la ville chargé de nettoyer les tags, ne peut qu’approuver ce genre de sanction.

«Ces jeunes, pour la plupart, prennent conscience du boulot qu’il y a derrière pour effacer», souligne celui qui plusieurs jours par semaine se balade avec son hydrogommeuse et ses pots de peinture pour éliminer cette pollution visuelle.

Des endroits sont plus sensibles que d’autres, comme le site Saint-Louis, par exemple.

En attendant, l’arrivée des beaux jours peut laisser craindre une recrudescence.

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