Didier Simonnet, pointait déjà du doigt le caractère désavantageux de ce choix pour la collectivité territoriale.Il y a quelques mois, pourtant, les délégués de la Cara avaient suivi la proposition qui était soumise à leur approbation d’intégrer le syndicat départemental.Malgré les rapports souvent houleux que les deux hommes entretiennent, Didier Simonnet aurait-il réussi à infléchir la position, notamment, du président de la Cara, Jean-Pierre Tallieu ?
Jean-Pierre Tallieu, surtout, met dans la balance le nombre de points d’achoppement entre le syndicat départemental des eaux et l’Agglomération.
Les conditions de reprise de nos personnels n’étaient pas tout à fait celles que nous attendions.
Nous avions, par contre, obtenu une bonne représentativité au sein des organes délibérants et décisionnaires du syndicat.
En revanche, personnellement, j’ai tiqué quand en demandant des précisions sur les modalités de sortie du syndicat, j’ai appris qu’une fois que nous aurions adhéré, nous ne pourrions plus nous retirer.
Je ne connais pas de mariage sans possibilité de divorce.
Ainsi donc, pour l’heure en tout cas, l’Agglomération Royan Atlantique gagne la main sur la gestion de la production et de la distribution de l’eau potable, sur laquelle elle a compétence depuis le 1er janvier dernier.
L’adjoint au maire royannais a visiblement vu juste.