La mytiliculture en Charente-Maritime

Moulec’est une production de 10 000 tonnes de moules sur filières et bouchots, ce sont 135 concessionnaires identifiés dans les deux pertuis d’Antioche et Breton, dont 120 Charentais-Maritime.47 d’entre eux adhèrent au Syndicat des mytiliculteurs du pertuis breton que préside Benoît Durivaud.Ils représentent près de 80 % de la production de moules du département.Les explications de Benoît Durivaud, qui est par ailleurs vice-président du Comité régional conchylicole de Poitou-Charentes.

Parce que ces normes vont impliquer à très court terme une mutation profonde des modes de distribution de notre produit.C’est-à-dire que les producteurs qui ne pourront investir dans cet outil devront recourir à un prestataire qui en dispose d’un.

Il recevra le volume de moules à purifier, mais avec le risque pour le producteur, de perdre la main sur le commerce, dans le contact direct avec le client.Avec le déclassement sanitaire en B qui nous guette, nous devrons purifier à terre.

Dans ce contexte, quelle est la préconisation du président de syndicat professionnel? Éviter le vent de panique et la course effrénée à l’investissement.

Ne pas succomber au charme des sirènes des marchands de matériels de purification.Nous devons d’abord voir avec les pouvoirs publics ce que seront les scénarios d’évolution des différentes zones de production.

Il y a celui du syndicat mixte de Chef-de-Baie, au port de pêche de La Rochelle, et celui de Charron que porte la Communauté de communes du pays marandais.

Je dois aussi alerter mes collègues que cette évolution des normes aura un impact sur la rentabilité de leurs entreprises.

Et, si nous incitons les professionnels à la purification, c’est pour qu’ils puissent bénéficier de la roue de secours leur permettant de purifier leurs coquillages quand ils sont confrontés à des taux de coliformes fécaux supérieurs aux seuils.

Car un classement sanitaire en B ne signifie aucunement que nos produits sont de mauvaise qualité.

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