Il’y avait là des représentants d’associations caritatives, du centre socioculturel, des membres des associations de Promotion de gens du voyage (APGV) de l’Association départementale des voyageurs gadjés (ADVG), de la Ligue des droits de l’Homme, deux représentants de familles de gens du voyage de La Puisade et bien sûr des élus, dont le maire Didier Quentin.
Le but de cette réunion qui se tenait hier soir à la mairie était d’exposer le projet de réhabilitation de l’aire de La Puisade, route de Saintes ; une aire dans un état lamentable et occupée par une vingtaine de familles de gens du voyage sédentarisés.
On se souvient que le maire avait retiré le projet à la suite d’une pétition signée par plusieurs centaines d’opposants.
Cette aire de La Puisade a été aménagée en 1992 pour 15 familles de passage.
«Pour une somme de 220 000 euros», a rappelé Yves Tricot, directeur adjoint des services de la mairie.
Chacune des parcelles serait équipée de compteurs d’eau et d’électricité.
Par ailleurs les occupants, sous peine de sanctions, seraient tenus de tenir les lieux en bon état.
Une des représentantes de l’ADVG a suggéré de faire intervenir l’opérateur Maîtrise d’\u0153uvre urbaine sociale (Mous), spécialiste dans le relogement social, ce qui permettrait de faire des économies sur la facture globale.