La coopérative Terra Lacta, dont le siège est à Surgères, se restructure durement.Selon un communiqué – où ne figure aucun chiffre -, Terra Lacta dit vouloir «sauvegarder sa compétitivité» en nouant un partenariat avec Bongrain et en «se recentrant sur son coeur de métier».Le siège social doit être «réorganisé pour s’ajuster au nouveau périmètre de Terra Lacta».
Le rapprochement avec Bongrain se traduira par la création d’une coentreprise dont 51 % des parts seront détenues par Bongrain.
Cette nouvelle entité, dont le nom n’a pas été communiqué, ne s’intéressera qu’aux fromages de chèvre.
Toutes les autres marques de Terra Lacta (Lescure, Surgères, etc.) passeront dans le giron de Bongrain, selon «un projet valorisant les synergies [\u2026] avec les outils industriels de la Compagnie laitière internationale».
Le «redéploiement» de Terra Lacta passe aussi par un «recentrage sur le coeur de métier».
Alain Lebret insiste ici sur la «garantie du maintien de la production et la transformation de lait en Vendée et Poitou-Charentes».
Toute la filière UHT, qui a plombé les comptes de la coopérative, va être regroupée près de Clermont-Ferrand, à l’usine de Theix et à son annexe d’Auxance, où la capacité de production annuelle approche les 280 millions de litres.
La laiterie de Claix (Charente) mais surtout celle des Fayes, Ã Isles (Haute-Vienne) se concentreront sur d’autres productions.
Ce «recentrage» est lourd de conséquences.Deux options : la fermeture pure et simple, dans un an, ou un accord avec un fromager local.
Les dépôts de Royan, Limoges et Mareuil seront supprimés et regroupés à Surgères.
La restructuration doit désormais être détaillée auprès des représentants du personnel, présentée aux producteurs coopérateurs et soumise aux autorités de la concurrence.