J’ai un enfant que j’ai inscrit à l’école ici. Je ne peux pas me permettre d’aller faire mes stages thérapeutiques de cinq semaines en Pyrénées-Orientales ou à Paris. Il y a suffisamment d’hôpitaux dans la région, quand même! Seuls trois élèves de sa promotion, sur 12, ont à ce jour décroché ce stage en établissement de soins (hôpital, clinique, centre de rééducation) sans lequel il n’y a pas de diplôme ni de nouvelle vie professionnelle possibles.
D’où cette pétition adressée ces jours-ci par les élèves de l’école et leurs professeurs, à Maryse Bourgerette, responsable du service diététique du groupe hospitalier public de La Rochelle-Aunis-Ré.
Le courrier qui accompagne les signatures est explicite.
Les hôpitaux de La Rochelle, Rochefort, Saintes, Royan et Niort opposent un «refus systématique» à chaque demande venant de l’établissement privé (à 4 600 euros l’année de formation).
Et de dénoncer une «mise à l’écart» qui «nous met en difficulté pour la validation des examens».
Les signataires soulignent que «l’école répond aujourd’hui aux référentiels nationaux» et dénoncent, en filigrane, un ostracisme à leurs yeux intolérable.
Alors que l’école fait tout pour s’impliquer dans la vie locale depuis son ouverture, en 2000.
L’hôpital de La Rochelle manquerait-il à un «devoir» de solidarité territoriale élémentaire en fermant ses portes aux stagiaires de l’EFCE?
Mais au sein d’un service de 12 diététiciennes, «les places sont limitées», explique Maryse Bourgerette.
Dans leur courrier en forme de SOS, les élèves de BTS 1re et 2e années du site rochelais de l’EFCE affirment vouloir trouver un terrain d’entente avec l’hôpital.
Le problème de fin de formation d’Aurélie et de ses camarades de promotion, pour l’heure, reste entier.