Leurs sièges attendent déjà les neuf nouveaux délégués communautaires, trois représentants pour chacune des trois communes qui rejoindront officiellement au 1er janvier les 31 autres communes membres de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara).
Certains y verront un drôle de hasard, d’autres un message du président de la Cara à la délégation royannaise : les délégués de Saint-Romain-de-Benet, de Sablonceaux et de Corme-Écluse seront assis juste derrière leurs homologues de la ville-centre, Royan, dont on sait qu’ils réclament plus que jamais une meilleure représentativité numérique, quand l’actuelle se trouve encore davantage diluée par l’élargissement de la Cara.
Didier Simonnet, l’adjoint au maire royannais en charge des finances, prône même une fusion entre Royan et Saint-Georges, autant pour conforter le poids des deux communes balnéaires à l’Agglomération que pour rappeler combien le territoire de la Cara est éclectique dans sa composition, trop, à son goût.
Ils sont nombreux au sein de la Cara, en tout cas, à considérer que Le Gua ne devrait pas être rattaché à la Communauté de communes du bassin de Marennes, mais à la Cara.
Au nom de la réalité socio-économique des liens entre Le Gua et les bassins de vie de Saujon et de Royan.
Jean-Pierre Tallieu se promettait d’ici la fin de l’année de rencontrer chacun des trois maires.
«Et dont le contrat se termine plus tard que la délégation de service public de la Cara», souligne Jean-Pierre Tallieu.
Si leurs délégués siégeront donc certainement très prochainement, les trois nouvelles communes membres seront intégrées plus progressivement au fonctionnement des différents services de la Cara, «une Agglomération qui fonctionne bien», financièrement à l’aise.
Mais Saint-Romain-de-Benet, Sablonceaux et Corme-Écluse redécouvriront aussi la nécessité d’entretenir elles-mêmes leur voirie, une compétence qu’exerçait la Communauté de communes des bassins Seudre et Arnoult, mais que n’a pas prise l’Agglomération.