Mathys, 5 ans, en grande section de maternelle à l’école du Cormier, à Saintes, a dessiné sur son enveloppe des flocons de neige, des étoiles et le fameux grand bonhomme rouge à la barbe blanche. À l’intérieur, il a glissé sa commande de jouets découpée dans certains catalogues. Vendredi matin, tout ce petit monde s’est rendu à la plate-forme de distribution du courrier de Saintes, à l’invitation de La Poste qui organisait une matinée de visite des écoles, pour glisser les courriers dans une boîte aux lettres.
Alors, lorsqu’au détour d’un couloir du centre de distribution un postier à la barbe grise apparaît, c’est l’excitation chez les enfants.
«Mais non, le Père Noël a un costume rouge», les calme une accompagnatrice.
«Avant de rédiger ces lettres, je les ai bien prévenus que Papa Noël ne pouvait pas tout faire et qu’il ferait ce qu’il peut», confie Annick Tournier.
Des milliers de lettres sont écrites au Père Noël chaque année.
Toutes atterrissent à son «secrétariat» basé à Libourne, en Gironde, où 60 lutines réceptionnent chaque pli.
Rappelons que ce n’est pas la peine de timbrer les courriers.
Cette année, le secrétariat a ouvert ses portes le 6 novembre et les enfants ont jusqu’à mercredi pour envoyer leur lettre.
«Leur acheminement se fait dans une caissette ou un sac spécial pour bien les identifier et qu’elles ne se perdent pas», explique Patrick Abiven.