Trois petits cochons… au féminin

Trois danseuses qui bâtissent leurs maisons dans la forêt. Une en paille pour la plus jeune, l’insouciante ; une en bois pour la moyenne en pleine puberté ; une en brique pour l’aînée, la plus mature. Trois caractères atypiques et trois types de danses se profilent sous l’oeil d’une comédienne à la fois metteuse en scène, mère encombrante ou loup affamé.


Mots et gestes s’enchevêtrent dans cette relecture rafraîchissante du conte anglo-saxon, écrite par Marion Aubert.

Jeune auteur de théâtre et valeur montante de la nouvelle génération, elle offre une variation dansée, jouée et chantée de la chorégraphe Marion Lévy, subtile et observatrice délurée de nos comportements quotidiens.

Tout est prêt pour que les tempéraments s’expriment délicieusement et renvoient aux sentiments éternels comme la peur de l’extérieur, le désir de sécurité ou la tentation de l’insouciance.

Ce spectacle, aussi étonnant qu’époustouflant, est le fruit de la collaboration de deux jeunes femmes au talent et au c\u0153ur gros comme ça.

Marion Lévy, chorégraphe et metteur en scène, s’est formée au Centre national de danse contemporaine d’Angers, de 1987 à 1989.

Elle a dansé partout dans le monde, avant de fonder la compagnie Didascalie.

Sans oublier ses chantiers sur le thème du sommeil.

C’est en 1996 qu’elle écrit sa première pièce de théâtre, «Petite Pièce médicament», qui sera créée deux ans plus tard au Théâtre d’Ô de Montpellier.

«Dans le ventre du loup», vendredi 14 décembre à 20 h 30 à La Coupe d’or de Rochefort.

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