Après le ragondin d’Argentine, la tortue de Floride, l’écrevisse de Louisiane, le xénope du Cap, l’ibis sacré d’Égypte, le frelon asiatique, voici la coccinelle également asiatique. Importée de Chine – dans les années 80 – par l’Institut national de la recherche agronomique pour mener une guerre «propre» contre les pucerons, la petite bête a colonisé tout le nord de la France et commence à arriver dans notre région.
Originaires de Chine, dévoreuses de pucerons comme leurs cousines européennes, les coccinelles asiatiques peuvent être rouges à points noirs, noires à points rouges, jaunes, avoir de 0 à 19 points sur les ailes.
Il n’y aurait pas lieu de se plaindre de cet insecte aphidiphage particulièrement efficace, et donc allié de l’agriculture, s’il n’avait tendance à dévorer également les larves de nos bêtes à bon dieu à nous, les coccinelles européennes rouges à sept points noirs.
«À terme, il risque de ne plus y avoir assez de nourriture pour tout le monde», annonce, dans les colonnes de notre confrère «Le Courrier de l’Ouest», Samuel Ducept, spécialiste des insectes à Vienne Nature.
L’espèce, aujourd’hui considérée comme invasive, reste toutefois totalement inoffensive pour l’homme.