Des confitures, du vin, des herbes aromatiques et médicinales, de l’huile, du lait, des carottes ou des navets achetés directement au consommateur. C’est l’ambition de «La ruche qui dit oui» : mettre en relation des producteurs locaux avec des consommateurs de la région pour organiser des ventes hebdomadaires de produits frais.
«L’ambition, c’est de favoriser les circuits courts», précise Gaëlle Petit, le maillon qui relie les deux groupes.
Elle organise ce soir une réunion d’information à destination des consommateurs et producteurs, à 19 heures (lire encadré).
Le principe est simple : les producteurs mettent en vente cinq jours durant leurs produits en ligne sur le site Internet laruchequiditoui.fr.
D’où le nom de l’association.
Une Amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) sans les contraintes.
Et puis ça engage sur l’année.
Seule intermédiaire, Gaëlle Petit perçoit 10 % du volume des transactions.
Idem pour le site national «La Ruche qui dit oui».
Ancienne responsable d’une agence immobilière, Gaëlle Petit a décidé de stopper son activité fin juin.
Les petits producteurs font ça par passion. La devise de l’association c’est d’ailleurs : manger bien, manger juste.
Avec le groupement, on a un lieu d’échange et d’entraide.