Hier, au Conseil communautaire, est venue la question très technique et compliquée de la compétence eau potable. Le 17 septembre, lors de la journée de rentrée de la Cara à La Palmyre, le cabinet d’étude chargé du dossier avait présenté son rapport sur l’état des lieux de l’existant à l’échelle du territoire de la Cara, l’étude prospective pour une compétence communautaire et la proposition d’accompagnement de la mise en place du service de l’eau potable.
Plusieurs scénarios ainsi que leurs conséquences avaient été présentés aux délégués pour éclairer leur lanterne.
Une fois cette compétence acquise, la Cara, par la suite, adhérerait au Syndicat des eaux de Charente-Maritime, ce qui aurait notamment pour avantage de faire baisser le prix de l’eau au robinet du consommateur pour toutes les communes, au moins dans un premier temps, avant de subir une hausse normale des tarifs.
Mais, là où le bât blesse pour les Royannais, c’est que cette baisse ne toucherait pas Royan\u2026 dont les prix de l’eau sont actuellement les plus bas de toute la Cara!
Et de fait, Royan subirait une augmentation d’un peu plus de 2,5 %.
Cette augmentation globale des prix, attendue pour les années qui viennent sur l’ensemble des communes de la Cara, ferait l’objet d’un lissage sur plusieurs années afin qu’elle soit la moins douloureuse possible.
À commencer par Didier Simonnet, pour qui cette adhésion mérite plus de délais pour étudier la question et notamment celle du lissage des tarifs.
Si personne ne voit d’objections à la création d’un parc terrestre sur la commune de Naujac-sur-Mer, à l’intérieur des terres et bien à l’abri des regards de la rive droite de l’estuaire, en revanche, on est plus circonspect sur les fameuses éoliennes géantes du Verdon ; des engins de 180 m de haut et bien visibles des côtes royannaises.