Mathieu Girard aussi rirait bien d’offrir à l’auditoire ces classiques de leurs instruments respectifs. Depuis la formation de leur duo, néanmoins, la mandoliniste et le guitariste ont fait le choix d’un répertoire plus pointu, «mais de nature, tout de même, à donner du plaisir aux gens», insistent-ils. Un credo, plutôt, dans le cas d’Hélène Péret et Mathieu Girard, conscients que leurs concerts doivent enthousiasmer leur auditoire pour définitivement lever les interrogations et la relative confidentialité entourant l’association de leurs deux instruments.
La mandoline, aussi, au moins de nom, grâce à Dalida par exemple, à défaut d’en avoir la sonorité à l’oreille.
Attirer le public reste un défi, pourtant.
Les Jeudis musicaux offriront après-demain une opportunité à Hélène Péret et Mathieu Girard de faire la démonstration de leurs talents individuel et commun.
Sur la foi d’un enregistrement et de sa connaissance de la qualité musicale des deux artistes, le directeur artistique du festival de musique classique de la communauté d’agglomération Royan Atlantique a pris le parti d’intégrer le duo que forme la mandoliniste et le guitariste.
Et parce qu’humainement, ça colle entre nous, aussi. Chacun a vécu jusqu’à présent ses propres expériences.
Hélène Péret se consacre à l’enseignement et collabore régulièrement avec des orchestres nationaux.
Le Royannais Mathieu Girard, lui aussi, transmet son savoir, en même temps qu’il promeut et organise des événements de musiques actuelles ou d’arts de la rue.
Épanouis dans leur carrière, ils sentent le moment venu de donner de l’élan à leur aventure artistique commune, de donner à entendre le mariage de leurs instruments de prédilection, «très complémentaires», apprécie Hélène Péret. S