Une éternité plus tard, le voilà démaquillé. «Notre» Père Fouras d’Hexagone a rejoint ses pénates, car les tournages de «Fort Boyard» sont achevés. Comme chaque saison depuis vingt-trois ans, la barbe la plus célèbre de France 2 est de retour. Stars parmi les stars de cette émission toujours plus hospitalière aux travailleurs charentais. La version française du jeu télévisée a repris cet été, le samedi soir, à 20 h 35.
Mais de Passe-Partout à Félindra, en passant par La Boule ou Passe-Muraille, les personnages n’ont pas encore quitté leur costume.
«Seuls le Père Fouras et Blanche, qui sont amenés à parler (NDLR : et ne sont pas polyglottes), ne peuvent pas rester», précise le Rochefortais Éric Buron, producteur historique du jeu (1).
Dans cette prison légendaire, majestueusement érigée entre Aix et Oléron, les comédiens ne se lassent pas de jouer leur rôle de geôlier, de dompteuse ou de maître des clés.
Depuis la première émission, présentée par Patrice Laffont en 1990, «Fort Boyard» a accompli plusieurs mues successives.
En cuisine, dans les couloirs ou dans les salles de jeu. Yves Marchesseau, alias La Boule, est l’un d’eux.
«S’ils prennent de plus en plus de locaux, c’est parce qu’ils reviennent moins cher à l’émission», glisse-t-il, un brin taquin.
La Boule vit en Saintonge et passe une partie de l’été sur le fort.
En cuisine, on trouve d’autres Charentais : Claude Hainaut, Cyril Faure, Caroline Bodi, Alexandra Defau et Bruno Lavoue.
Dans leur salle à manger, des équipes de tournage venues de Suède, Pays-Bas, Finlande, États-Unis et Russie se succèdent.
«On est en France, ils mangent donc à la française», annonce le cuisinier, Claude Hainaut.
Sans oublier l’Aytrésienne Mayanne Etchecopar, recrutée cette saison pour incarner le rôle de la lutteuse Lady Boo. Source