Soixante ans du mini-golf de Pontaillac et dix ans de vie associative. Ismaël Guilliorit, président fondateur de Vagdespoir, mélange les deux et c’est là , la recette de son succès. Le jeune homme a repris, il y a trois ans, la gérance du mini-golf, créé en 1952. Malgré son handicap, Ismaël s’occupe de tout et il aime ça. Depuis qu’il est son propre patron, il peut gérer son temps et se consacrer au maximum à son association.
Grâce à cette indépendance, Ismaël a trouvé une «symbiose» entre son métier et son association.
Un statut d’employé n’aurait pu être compatible avec son association.
Il lui fallait être maître de son temps.
Pour que cette harmonie perdure, le mini-golf doit fonctionner, alors il s’y met aussi à fond.
Connu dans le monde du handicap, Ismaël est un exemple pour beaucoup.
Il a prouvé que le handicap n’était pas un moins.
Et ce temps, il en donne en grande partie pour les autres.
Les retours qu’il obtient à travers Vagdespoir ne sont pas une satisfaction personnelle mais lui donnent «l’énergie pour la suite».
S’il se met en avant, c’est avant tout pour être «un porte-parole pour les autres».
L’association utilise le sport comme un prétexte à une rencontre qui permettent d’échanger et de sensibiliser sur les questions des personnes handicapées.
Avec la vie qu’il mène, il montre aux autres personnes handicapées comme aux valides qu’une «égalité» est possible et surtout nécessaire.
Avec son mini-golf, Ismaël s’est épanoui et a trouvé sa symbiose. S