Les élus royannais avaient conscience, avant la crise de l’eau du 15 août 2011, de l’urgence de sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la commune. Le pic de turbidité à la source de Chauvignac, qui a conduit la préfecture à déconseiller provisoirement l’ingestion de l’eau de robinet, a fait l’effet d’une brutale piqûre de rappel. L’abondante ressource en eau de Chenac-Saint-Seurin-d Uzet doit être raccordée à une usine de traitement des particules qui peuvent en altérer ponctuellement la qualité.
Depuis la fin de la semaine dernière, une «unité mobile de traitement» est opérationnelle, implantée à Barzan, le long de la canalisation qui achemine l’eau de Chauvignac à Royan.
Cette usine d’ultrafiltration a été dimensionnée pour traiter une capacité de production de 300 m³/heure et a coûté 2,7 millions d’euros.
Une facture dont «il n’est resté qu’une faible part à la charge du syndicat», assurait en août 2011 son président, le maire d’Arces-sur-Gironde, Yves Pérochain. voir article ici
Rassurant pour la Ville de Royan, qui va devoir, elle, se doter d’une usine d’ultrafiltration capable de traiter «jusqu’à 1 000 m3/heure», rappelle Bernard Giraud, le premier adjoint au maire de Royan.
L’unité provisoire d’ultrafiltration construite pour cet été à Barzan n’aura, en revanche, qu’une capacité de traitement de 400 m3/heures. S