Dans l île de Ré, le surf se pratique aussi sur canapé. Faire dormir de parfaits inconnus dans son salon sans rien leur demander. On appelle cela le couch surfing : une communauté de près de 4 millions de globe-trotters qui s’hébergent les uns les autres. Mais dans l île de Ré, destination pourtant prisée, ils ne sont qu’une dizaine à y participer. Et tandis que les chambres d’hôtes s’arrachent à plus de 70 euros la nuit, le concept peine à s’implanter.
L’été dernier, Aurélien, couch surfeur de 23 ans, a hébergé un groupe d’Allemands dans sa maison de famille à La Couarde.
Et, en mai, c’est un couple de Russes qui a contacté Alix.
«Les petits plats, c’est génial pour créer du lien», sourit la couch surfeuse.
Au Brésil ou en Argentine, la jeune femme cuisinait des lasagnes à tour de bras pour remercier ses hôtes.
Si l’on prenait des réservations, ça perdrait tout son sens. S