Deux années pour délibérer sur le passage au sacro-saint numérique opéré dans de multiples salles en France.
Le public s’interrogeait, voire toussotait, face à la frilosité du cinéma à sauter la marche de la technologie.
Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’au sein des bureaux de l’Atlantic ciné, les cervaux étaient en ébullition.
Aujourd’hui, les sept salles du complexe de la zone des Coteaux affichent sept nouveaux projecteurs tous équipés, non pas en 2 K, mais en 4 K avec la société Sony Europe-France.
Le résultat est là : une image qui correspond, en qualité, à la taille des écrans de cinéma.
L’image sera “convertie” sur l’écran, mais ce n’est pas sûr que les spectateurs s’en rendent compte.
«Tous sont en 4 K avec possibilité pour certains de les voir en 3 D», précise Mehdi Kihel.
Et parce qu’il n’y a pas que l’action qui profite de la technologie, d’autres \u0153uvres, plus intimistes, sont aussi tournées en 4 K : «Amour» d’Haneke, palme d’or à Cannes ou le dernier opus de Depardon.
L’Atlantic ciné se félicite surtout de ce choix, mûrement réfléchi, pour ses animations annexes au cinéma.
Les projections d’opéra et de ballet, le responsable du cinéma Mehdi Kihel l’assure, n’auront plus la même saveur une fois regardées en 4 K. Une offre qui va s’étoffer à la rentrée prochaine avec, en plus des représentations en direct du Metropolitan et du Bolchoï, celles d’une compagnie de danse contemporaine nordique, NDT.S