Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 1950 et 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans sera passé, dans le monde, de 14 à 400 millions. Le thème des 16e assises nationales de l’Union française des universités interâges, «Les seniors et la cité», fait écho à cette perspective d’un vieillissement galopant de la population. Le thème a également un effet miroir sur Royan, où plus de 55 % des habitants ont plus de 60 %, du fait, certes, d’une localisation en bord de mer qui accroît son attractivité auprès des retraités.
Ce docteur en géographie, chargé des questions du vieillissement à l’université Lyon III, a présenté le concept de «villes amies des aînés», un programme lancé en 2006 par l’OMS, d’abord à des fins de recherches, dans 33 villes à travers le monde.
Certaines, comme Lyon, ont un temps d’avance et ont élaboré un premier plan d’action.
C’est, comme Pierre-Marie Chapon attend de l’État qu’il le fasse pleinement, «bien intégrer qu’on va être confronté à ce vieillissement massif de la population».
Le programme «Villes amies des aînés» vise à prendre en compte cette population, dans tous les domaines, qu’il s’agisse d’accessibilité, de déplacement, d’habitat. S