Chapiteau rouge et quelques caravanes, une fois encore le parking du Gabut, qui jouxte la petite friche encore dévolue à l’expression colorée des graffeurs, palpite au rythme artistique. Un sursis puisqu’il est écrit sur des tablettes municipales que l’espace devrait, un jour, accueillir un hôtel 5 étoiles. Pas un Monsieur Loyal mais un loyal metteur en scène et acteur au service du théâtre. Au fil des 15 créations, Avis de Tempête a donné un souffle spécifique à des textes de Brecht, Molière, Jean Genet ou encore Villiers de l’Isle Adam.
Réflexions, inspiration, pulsations et émotions des publics que Jean-Jacques Faure pose comme autant d’éléments du combat pacifique qui soudent l’art et la citoyenneté, avec l’incontournable ouverture d’esprit et le souci de la transmission.
Jean-Jacques Faure, le nomade (conventionné par le Conseil régional de Poitou-Charentes et le Conseil général de Charente-Maritime) se souvient cependant : «Peu y ont cru à l’époque», indiquant que des structures théâtrales sédentaires le dédaignent parfois. S