La première a fini sa carrière en tant que responsable d’une agence de feu l’ANPE. Aucune ne gravitait dans l’environnement de l’éducation et de la pédagogie. Les voilà pourtant, l’une et l’autre, bénévoles au programme de soutien scolaire du centre socioculturel. Danielle Detour, 66 ans, et Marie-Thérèse Ramis («appelez-moi Mimi»), 64 ans, sont «référentes» : chacune d’elles suit plus spécifiquement, un, voire deux enfants.
En priorité, bien sûr, elles aident leurs protégés à faire leurs devoirs, revoir les notions de base, dépasser des difficultés parfois aiguës.
Mais l’une et l’autre ont le sentiment d’apporter un peu plus à ces enfants, même si Danielle Detour, peut-être par modestie ou par pudeur, estime recevoir d’eux «bien plus que ce que je leur donne moi-même».
Comme Danielle et Mimi, ils sont en tout 17 bénévoles à assurer les séances de soutien scolaire, chaque jour de classe (lire par ailleurs).
Ce n’est sans doute pas Coline, 10 ans, qui le contestera.
L’enfant et sa «mamie» de coeur ont noué une relation devenue presque «fusionnelle», en tout cas basée sur une confiance et une affection réciproques qui ont contribué depuis quatre ans aux progrès de Coline. S